L’Allocation d’Éducation de l’Enfant Handicapé (AEEH) et ses compléments
L’AEEH est la première allocation à connaître. Versée sans condition de ressources, elle aide à faire face aux dépenses engendrées par le handicap : matériel adapté, suivi médical, aides spécifiques… Son montant de base s’élève à 142,70 € en 2024 (source : service-public.fr).
De plus, des compléments (niveau 1 à 6) peuvent s’ajouter, en fonction de la gravité du handicap et des besoins de soutien, pour aller jusqu’à plus de 1 200 € par mois dans les situations les plus complexes.
- Pour en bénéficier : dossier à déposer auprès de la Maison Départementale pour les Personnes Handicapées (MDPH), décision valable de 1 à 5 ans.
La Prestation de Compensation du Handicap (PCH) : l’aide sur-mesure
La PCH propose une prise en charge partielle ou totale de :
- Services d’aide humaine (dont la rémunération d’un aidant familial)
- Aides techniques (fauteuil roulant, dispositifs domotiques…)
- Aménagements du domicile ou du véhicule
- Dépenses spécifiques ou exceptionnelles
- Frais de transport
Pour l’aide humaine, l’aidant familial peut être dédommagé (4,66 € à 7,00 €/heure selon le lien de parenté et la cessation ou non d’activité), avec un plafonnement annuel (source : service-public.fr).
À savoir : Un enfant peut cumuler l’AEEH et la PCH sous conditions, notamment pour les situations les plus lourdes.
L’aide au répit pour les aidants épuisés
Depuis 2015, la PCH permet aussi d’obtenir une aide dédiée au « répit » de l’aidant, avec un plafond de 1 013,04 € par an (chiffre 2024). Elle vise à financer l’intervention d’un professionnel ou le séjour temporaire de l’enfant en établissement, offrant de vrais temps de pause aux familles, souvent vitales pour éviter l’épuisement (source : CNSA).